Voir les coiffures toujours plus travaillées et plus extravagantes lors des défilés de mode a révélé de nombreuses vocations chez des jeunes. Toutefois, la coiffure requérant de multiples qualifications, passant du choix des produits capillaires à utiliser à la maîtrise des techniques d’hygiène et de coupe, il est nécessaire de se former avant de se lancer dans la vie professionnelle.
Plus qu’une passion, un vrai savoir-faire est requis
Le coiffeur ou la coiffeuse doit être doté d’un véritable sens artistique, il ne suffit pas de savoir réaliser une coupe ou savoir faire des tresses pour pouvoir exercer dans le monde de la coiffure. En plus d’être à l’affut de toutes les nouvelles tendances, le bon coiffeur revêt réellement une veste de styliste-visagiste.
Le coiffeur visagiste doit être à même de prodiguer les meilleurs conseils capillaires sur la base de ses observations. Que ce soit en matière de coloration ou en matière de coupe ou coiffage, il répondra à vos attentes tout en les adaptant à la forme de votre visage, à la couleur de vos yeux et de votre carnation.
Même si être coiffeur est avant tout un métier créatif et faisant appel à des talents esthétiques, il requiert aussi la maîtrise des différentes techniques professionnelles de coupe. Et pour cela, il est donc nécessaire de suivre une formation coiffure ou un cours de coiffure adapté.
De la nécessité de suivre une formation en coiffure
Il faut distinguer avant tout deux types de formations, celles permettant d’exercer le métier de coiffeur à proprement parler et celles permettant de tenir ou d’ouvrir des salons de coiffure. Ainsi différentes formations permettront de répondre à la première exigence :
- Le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) métiers de la coiffure : diplôme professionnel délivré par le Ministère de l’Éducation nationale et qui se prépare après la classe de 3ème ;
- Les mentions complémentaires (MC) coiffure coupe couleur : une formation coiffure d’une année après l’obtention d’un CAP pour un perfectionnement des techniques de base ;
- Le brevet professionnel (BP) coiffure : qui se prépare après un CAP et qui inclut des notions de gestion d’entreprise déjà ;
- Le brevet de maîtrise (BM) coiffeur : diplôme délivré par la Chambre des métiers et de l’artisanat et équivalant à un niveau bac+2 ;
- Le brevet de technicien supérieur (BTS) métiers de la coiffure : accessible à tous les titulaires d’un baccalauréat et les titulaires d’un BP coiffure, il recoupe des compétences de différents secteurs (management, coiffure, techniques, etc.)
Si tous ces diplômes permettent de pratiquer en tant que coiffeur, seule la titularité d’un BP coiffure, d’un BM coiffeur ou d’un BTS métiers de la coiffure permettra de gérer ou d’ouvrir son propre salon. L’obtention d’un certificat de qualification professionnelle (CQP) responsable de salon de coiffure (accessible après 3 ans d’expérience) représente une alternative à ces différentes formations.
Cela étant, si un de vos salariés ou votre conjoint est détenteur de l’un des diplômes ci-dessus alors il vous est techniquement possible d’ouvrir un salon de coiffure sans être vous-même titulaire d’un diplôme.
Opter pour une équipe spécialisée
Les salons de coiffure sont si nombreux qu’il est important de se démarquer de la concurrence. Pour ce faire, il est primordial de s’entourer de personnes expérimentés et couvrant tous les domaines d’expertise de la coiffure :
- Un spécialiste de la coupe femme ;
- Une personne dédiée pour les hommes (ayant aussi des compétences de barbier, la taille de barbe étant plus que jamais d’actualité) ;
- Un coloriste dont la spécialité sera la décoloration et la coloration de cheveux ;
- Un permanentiste spécialisé dans la réalisation de permanentes ;
- Un perruquier/posticheur en charge de la conception et de la fabrication des perruques et postiches des clients.